Conclusion
Conclusion
En conclusion, le clonage humain est une pratique scientifique, fondée sur de longues recherches sur des embryons, sur des bactéries, et sur des cellules indifférenciées. Ainsi, en première partie, après avoir défini ce qu'est un clone, et ce qu'est le clonage, nous avons expliqué la façon de former un clone. Puis, nous avons explicité les différentes fonctions du clonage : thérapeutique ou reproductif, de cette manière ils peuvent présenter des intérêts et des réticences. Enfin, nous avons exposé les visions ainsi que les craintes face au clonage, notamment celles émises par les différentes religions. Nous avons montré comment le clonage peut faire craindre le début d'un commerce illégal. Enfin, ont été évoqués les inquiétudes face à l'éthique.
D’un point de vue scientifique, le clonage pourrait être un progrès bénéfique, en particulier grâce à toutes les techniques permettant de sauver la vie de personnes atteintes de graves maladies. En effet, cela serait une avancée avantageuse car il permettrait de recréer des organes, ces derniers rendraient possible la multiplication des greffes d'organes. Au contraire certains scientifiques, comme Axel Kahn, voient dans le clonage une pratique néfaste car on s'inquiète sur les recherches faites par ces scientifiques. En effet, on ne peut pas s'assurer que les expériences qu’ils auront commencées aient une fin raisonnable, et, dans ce cas, qu’ils ne respectent pas le code de l'éthique. Il est possible qu'ils ne prêtent pas attention à l'ensemble des règles établies pour limiter les recherches sur le clonage. De plus, pour l’homme, les études liées au clonage pourraient être de vraies opportunités. Effectivement, par exemple, cela permettrait à des couples stériles, incapables de procréer, d'avoir leur propre enfant. L'ADN d'un homme stérile pourrait être inséré dans l'ovule de sa partenaire, créant ainsi un clone de lui-même. A contrario, le clonage est vu par la société comme un progrès néfaste car il touche à un fondement de notre civilisation : l'unicité de l'être. L'idée d'être unique est une valeur importante pour l'homme.
Actuellement, un projet de loi bioéthique a été adopté par l’Assemblée nationale le 15 février 2011. Celle-ci interdit toujours les mères porteuses, les recherches sur les cellules souches ou sur l’embryon, entre autres. Néanmoins, les femmes peuvent désormais faire dons de leurs ovocytes, et la vitrification (c’est-à-dire congélation très rapide) de ces ovocytes est également autorisée. Ce projet a permis que des débats aient lieu sur des sujets encore sensibles, parfois tabous pour les politiques, les scientifiques et la société.